Désenchevêtrement

La loi sur la répartition des tâches entre le canton et les communes dans le domaine de la culture (2ème train, votée par le Grand Conseil le 1er septembre 2016) est entrée en force le 1er janvier 2017. La Culture Lutte a précisé sa position dans un courrier le 31 janvier, signé par plus de 400 personnes.

Ce qui est reproché n’est pas le fait de repenser la gouvernance culturelle et la répartition des compétences entre le canton et les communes, mais essentiellement:

  • La non consultation du Conseil consultatif de la culture pour rédiger cette loi. Pour rappel, la loi sur la culture prévoit que :
    1 Un conseil consultatif de la culture est créé afin de conseiller les collectivités publiques sur les orientations et les priorités de leurs politiques culturelles et de la politique culturelle coordonnée sur l’ensemble du territoire cantonal.
    2 Il peut émettre des préavis et des propositions.
  • La non consultation des milieux culturels dans l’élaboration de cette loi.
  • La précipitation dans l’élaboration de cette loi et les aberrations auxquelles elle conduit, notamment le morcellement des soutiens financiers (la création aux communes, la diffusion au canton).

Ce courrier pose un certain nombre de questions aux destinataires, l’objectif étant que l’ensemble des législatifs cantonaux et Ville de Genève puissent prendre connaissance d’aspects dont ils n’avaient peut-être pas mesuré l’impact et prendre les mesures qui s’imposent.

Suite à ce courrier, une délégation de La Culture Lutte a été reçue par le Conseil Consultatif de la culture le 1er mars 2017 puis par la commission des finances Ville de Genève le 22 mars 2017, la commission des arts Ville de Genève le 29 mai 2017 et la commission culture de l’association des communes genevoises le 9 juin 2017.

En réponse à ce courrier, Monsieur Sami Kanaan a adressé un courrier au mouvement  le 4 avril, courrier présenté en plénière le 10 avril. Une délégation a rencontré le magistrat le 16 mai, avec une série de points et de questions.

En réponse à ce courrier, Madame Anne Emery-Torracinta a proposé une rencontre à une délégation LCL qui a eu lieu le 23 juin 2017.

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